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- Samedi 23 juin 2018 :
Les deux Victor : Hugo - Pavie, une amitié romantique & correspondance inédite

Samedi 23 juin à 14h à l’Auditorium du Musée des Beaux-arts d’Angers - En partenariat avec la librairie Lhériau
Entrée libre

Les deux Victor : Hugo - Pavie, une amitié romantique & correspondance inédite

Conférence-présentation et séance de dédicace de Guy Trigalot à l’occasion de la sortie du livre.

- Où Victor Hugo avait-il prévu d’acheter une maison en Anjou ?
- Quel vin de Loire buvait la famille Hugo à Paris ?
- Pourquoi, en 1835, appela-t-on Madame Hugo « Madame Maine-et-Loire » ?

- Quelles relations profondes, durables et très intimes nouèrent Louis Pavie (maire-adjoint d’Angers, directeur du journal de la ville), Victor Pavie (son fils, imprimeur et poète) et Théodore Pavie (son autre fils, explorateur et professeur à l’Université catholique de l’Ouest) avec l’auteur des Misérables ?
- Quelle influence eut Victor Pavie sur l’œuvre de Victor Hugo et quel rôle joua-t-il dans la révolution littéraire romantique ?

- Quels vêtements furent confectionnés par Léopoldine et Adèle Hugo, la fille et la femme du grand poète, pour Louise et Victor Pavie ?
- Quelles confidences se firent les membres de ces deux familles au fil de leur abondante correspondance (plus d’une centaine de lettres entre 1826 et 1868) ?

Résumé : Bien plus qu’un simple « faire-valoir », Victor Pavie fut le dépositaire des projets du jeune Victor Hugo, le fidèle et absolu disciple des tout premiers combats : de la Préface de Cromwell à la Bataille d’Hernani. Il aurait pu endosser avec fierté le statut de « lieutenant » de la révolution romantique, quasiment à égalité avec Sainte-Beuve, si son caractère tourmenté et ses doutes permanents ne l’en avaient empêché.
Il partagea le quotidien, les souffrances et les joies des Hugo, à Paris quand il y faisait ses études, comme d’Angers où il était retourné. Adèle Hugo et Léopoldine vinrent à son mariage. Hugo pensa même un moment s’installer en Anjou, dans un petit château repéré par Pavie.
Grâce à la découverte d’une importante somme de lettres inédites, les liens passionnés et intimes entre Victor Hugo et Victor Pavie bénéficient d’un éclairage nouveau. Cette correspondance enrichit l’histoire du romantisme et permet de corriger quelques malentendus concernant les relations (forcément dissymétriques) entre les deux Victor, le premier : auteur majeur de la nouvelle école littéraire, le second : membre de la légion méconnue des auteurs mineurs.
Elle atteste, en tout cas, de leur amitié particulière basée sur l’intensité du lien créé durant leur jeunesse.



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