C’est par une explication de la Chronique des Comtes d’Anjou, œuvre du XIIe siècle majeure pour la région, que s’est achevée la saison des Archives départementales du Maine-et-Loire – éminent partenaire des Lyriades – sur le temps des Seigneurs. Le conférencier Gérard Jacquin, professeur émérite à l’Université d’Angers, s’est attaché à rendre compte de l’importance de ce texte au croisement de l’Histoire et de la Littérature. La langue latine de l’œuvre, tantôt classique, tantôt parlée, a fait l’objet de plusieurs traductions au fil des siècles. Ces dernières ont ainsi révélé de nombreux emprunts à la littérature antique (Cicéron, Pseudo-Sénèque, Salluste…) et médiévale (la chanson de geste et les récits de la première croisade). La finalité principale de ces références fut de décrire l’Anjou, ses comtes et ses vicomtes. C’est avec ferveur que nous le remercions de nous avoir permis d’en savoir davantage sur la richesse de notre littérature, intimement liée à notre Histoire.