Normalien, agrégé de lettres modernes, Jacques Baulande a une expérience professionnelle étendue de l’enseignement : après avoir été lecteur à l’université de Leningrad (URSS), puis « lecturer » à l’université Monash de Melbourne (Australie), « senior-lecturer » à l’université Makerere de Kampala (Ouganda), responsable du département de français, il a exercé comme professeur au collège et au lycée d’Ancenis (44). Ces fonctions ont été prolongées par de nombreuses activités associatives, notamment à La Turmelière à Liré (49) où il a été responsable des classes du patrimoine Du Bellay, à la Fédération nationale des maisons d’écrivain et des sites littéraires où il a fait partie pendant trois ans de la commission des « activités pédagogiques. » Membre du conseil scientifique des Lyriades de la langue française, il rédigé un projet de parcours touristique et littéraire sur les bords de la Loire (Maine-et-Loire) dans le cadre du dossier de la « Cité internationale de la langue française » et s’est investi dans l’étude sur la toponymie de six communes du val de Loire, autour de Liré, que dirige Stéphane Gendron. Une relation amicale de trente ans avec Julien Gracq l’a amené à participer aux Journées qui ont été consacrées à l’écrivain en 2013, organisées à Saint-Florent-le-vieil par M. Hervé de Charette et Dominique Rabourdin, sur le thème : la visite au grand écrivain. Toutes ces activités ne l’ont pas empêché de s’investir dans l’écriture. Il a ainsi publié en 2006 deux articles dans le numéro de 303 sur Julien Gracq, des romans, contes et récits :
Le caméléon de la Pompie, conte autobiographique et fantastique, éd. Amalthée, 2008 ;
Le Tombeau de Leningrad, évocation romancée des deux années passées dans cette ville, éd. Jets d’encre, 2011 ;
Le Rêveur du Beuvray, roman initiatique marqué par le souvenir du Grand Meaulnes, éd. Jets d’encre, 2013 ;
Les Oubliés du sous-sol, conte pour enfants, éd. Jets d’encre, 2013 ;
Les derniers jours du Barakal, roman « d’histoire-fiction », éd. Jets d’encre, 2014 ;
Contes et récits de ma ruelle, éd. Jets d’encre, 2016.
Jacques Boislève, parallèlement à son métier de journaliste, a poursuivi un travail de recherche en littérature et d’écriture plus personnel qui a donné lieu à des promenades littéraires, des communications dans des colloques, des conférences et des spectacles, ainsi qu’à la publication de nombreux articles et d’une vingtaine d’ouvrages, pour plusieurs en collaboration avec des photographes. Membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, il participe aussi activement à plusieurs sociétés littéraires (Rencontres Julien Gracq, Lyriades de la langue française, Amis de René Bazin…) et aux travaux de plusieurs conseils scientifiques, sur la langue française à Angers, sur la Loire à Tours auprès de la Mission Val de Loire-patrimoine mondial. Il a écrit de nombreux ouvrages et, entre autres :
Le Vert Bocage. Haies vives, chemins creux, petits ruisseaux, vieux châteaux, horribles forêts. Essai sur deux siècles de littérature dans l’Ouest de la France, Siloë, 2005 ;
Faussement douce, la Loire. Ce que les écrivains nous disent du fleuve, Essai, Siloë, 2011.
Agrégé de grammaire, docteur d’État (Sorbonne, 1981), Christian Robin a été professeur de littérature française moderne et contemporaine à l¹université de Nantes. Auteur de plusieurs articles et ouvrages (dont Un monde connu et inconnu : Jules Verne, 1978), il a dispensé de nombreuses conférences en France et à l’étranger et participé à plusieurs émissions radiophoniques ou télévisuelles. Organisateur des premiers colloques universitaires consacrés à Jules Verne (1975), puis à Pierre-Jules Hetzel (1986), il a eu la responsabilité des Cahiers du Musée et du Centre d’études Jules Verne. La ville de Nantes lui a confié l’édition des manuscrits inédits de l’auteur des Voyages extraordinaires, conservés à la Bibliothèque municipale depuis 1981, parus aux éditions du Cherche-Midi : Poésies inédites, Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse, L’Oncle Robinson, Un prêtre en 1839, San Carlos et autres nouvelles, et le Théâtre inédit. Sur ces six volumes parus, l’un a été traduit en six langues, un deuxième, en quatre langues, et deux autres en chinois et en tchèque. En 2004, il a codirigé la Décade de Cerisy-La-Salle : « Jules Verne : cent ans après ». De 1993 à 2000, il a été directeur du Centre d’études du français langue étrangère de l’université de Nantes. Il a été invité à plusieurs reprises comme Visiting professor à l’University of the South (Tennessee, USA) et comme professeur invité à l’Université de Kobé-Kaisei (1996). De 2002 à 2015, il a été président de la Société ligérienne d’art et de littérature, spécialisée dans l’organisation d’excursions littéraires dans les Pays de la Loire. Membre d’honneur des Lyriades, de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Angers, il est vice-chancelier de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire et chevalier dans l’ordre des Palmes académiques. Il vient de publier La Loire romantique aux éditions du petit Pavé en 2015. `
Maître de conférences, Isabelle Trivisani-Moreau enseigne la littérature du XVIIe siècle à l’université d’Angers. Si le roman à l’époque classique est l’un de ses thèmes de recherche, elle s’intéresse aussi aux mémoires d’Ancien Régime, et particulièrement aux mémoires protestants, ainsi que, plus largement, au paysage et au végétal en littérature. Elle a publié ou dirigé de nombreux ouvrages dans ces divers domaines :
Dans l’Empire de Flore. La représentation romanesque de la nature de 1660 à 1680, Tübingen, Günter Narr Verlag, coll. « Biblio 17 », n°126, 2001 (509 p.) ;
Le Génie du lieu. Des paysages en littérature (dirigé par Arlette Bouloumié et Isabelle Trivisani-Moreau), Paris, Imago, 2005 (377 p) ;
Lectures de Fénelon. Les Aventures de Télémaque (dirigé par Isabelle Trivisani-Moreau, avec la collaboration de Jean Garapon), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Didact », 2009 (173 p.) ;
Paysage politique. Le regard de l’artiste (dirigé par Isabelle Trivisani-Moreau), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », 2011 (268 p.) ;
Bestiaires, Mélanges rassemblés en l’honneur d’Arlette Bouloumié (dirigé par Frédérique Le Nan et Isabelle Trivisani-Moreau), Presses de l’universté d’Angers, Nouvelles Recherches sur l’Imaginaire, 2014 ;
Traces du végétal avec Aude-Nuscia Taibi et Cristiana Oghina-Pavie, Presses universitaires de Rennes, Nouvelles Recherches sur l’Imaginaire, 2015 ;
Gilles Ménage, un homme de langue dans la République des Lettres (dirigé par Isabelle Trivisani-Moreau), Littératures classiques, n° 88, 2015.