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Le 1er Prix des Lyriades (2012-2013)


Pour la première fois cette année, ont été décernés par notre association le Prix des Lyriades à des étudiantes en masters des deux universités d’Angers (université d’État et université catholique de l’Ouest) et de celle de Cergy, signataires de conventions d’échanges culturels avec nous, en présence de M. le directeur de l’ENSAM qui nous recevait dans la salle des conseils, des représentants officiels de l’Inspection académique, du rectorat de Nantes, de la ville d’Angers, du conseil général, de l’Académie des sciences, Belles-lettres et art d’Angers, de membres d’associations amies ainsi que des Lyriades.

Créés pour faire connaître des études bien menées sur des sujets d’intérêt littéraire ou linguistique, pour récompenser des étudiants méritants, pour mettre en valeur l’écriture et la composition des ouvrages, ces prix viennent répondre à des besoins de notre société : la mise en valeur du mérite, de la réussite et de l’expression française. C’est une première en France et cela augure bien des relations qui peuvent s’établir entre les établissements d’enseignement supérieur et les initiatives d’organismes, comme les Lyriades, qui cherchent à promouvoir la langue française et ses expressions linguistiques, littéraires et pédagogiques dans le monde. Cela est encourageant pour les étudiants, leurs maîtres, leurs disciplines et nous tous.
Les sujets choisis par les candidats étaient variés, allant des approches didactiques et numériques aux sujets littéraires en passant par des réflexions d’ordre linguistique.
Le premier prix a été attribué à Hélène Averseng pour son master 1 de recherche La représentation du sacré ou la religion démontrée dans le mystère du Jour du Jugement, dirigé par Elisabeth Mathieu-Pinto, professeur de langue et de littérature médiévales à l’université d’Angers, à partir d’un mystère du XIVe siècle conservé dans le seul manuscrit 579 de la Bibliothèque municipale de Besançon et édité par Jean-Pierre Perrot et Jean-Jacques Nonot (Chambéry, Comp’Act, 2000).
Le deuxième prix est allé à Cécila Allard pour son étude de La mise en scène du conflit linguistique dans l’œuvre romanesque d’Augustin Gomez Arcos, master de recherche à la fois linguistique et littéraire, bien en rapport avec les intérêts des Lyriades. Dirigé par Christiane Chaulet-Achour, professeur de littérature comparée et francophone à l’université de Cergy-Pontoise, ce mémoire montre en effet les incidences littéraires de l’utilisation, comme langue d’écriture d’une langue seconde, en l’occurrence le français.
Le troisième prix a été décerné à Julie Michalowicz pour un master dirigé par Violaine Houdart-Mérot, professeur de littérature française à l’Université de Cergy-Pontoise : Sens et signification des structures narratives dans l’œuvre romanesque de Nancy Huston, étude comparée de Lignes de faille et d’Instruments des ténèbres, Julie Michalowicz s’est intéressée à ces deux romans pour étudier les sens et significations de leurs structures narratives, considérées comme représentatives de la problématique de fond qui sous-tend l’œuvre de cet auteur : la quête de soi, de sa propre identité, de sa propre vérité, l’obsession de trouver un équilibre malgré les failles de l’être qui trouve sa meilleure expression dans une structure romanesque éclatée.
Le quatrième prix est revenu à Naéva Aubert qui, sous la direction de Marie-Laure Elalouf, professeur à l’université de Cergy, bien connue pour ses ouvrages de didactique, a choisi d’expliquer, dans son travail encadré de recherche (TER) intitulé De nouveaux modes d’apprentissage par les TICE : quels enjeux didactiques pour ces nouvelles pratiques en classe de français au lycée ?, une utilisation particulière du numérique en classe de seconde générale dans le cadre pluridisciplinaire « Littérature et société » au Lycée général et technologique Galilée de Cergy. Il s’agit donc d’une étude relativement brève (une cinquantaine de pages) qui rend compte d’une séquence de travail en classe.
Anaïs Boulard, candidate les deux années précédentes alors que le concours n’avait pu avoir lieu, a bénéficié en 2013 d’une mention spéciale pour un excellent travail d’analyse portant sur L’écriture post-apocalyptique contemporaine. De la dégénérescence du monde à l’energeia poétique, dirigé par Anne-Rachel Hermetet de l’Université d’Angers (UFR Lettres).
Le jury, composé de huit professeurs ou agrégés de lettres, notamment des universités de Nantes, de Tours, de Paris IV-Sorbonne et du Collège de France, a pu apprécier combien ces mémoires sont le fruit d’une réflexion approfondie, attentive et parfois passionnée, tant sur la plan littéraire, linguistique que didactique, des étudiantes sélectionnées. Cela est encourageant pour l’enseignement des lettres, que deux d’entre elles ont déjà rejoint par la voie des concours, pour la vitalité de la culture et l’illustration de la langue, préoccupation essentielle des Lyriades, que ces jeunes ont fait briller.

(F. Argod-Dutard)


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